Du 1 au 4 février 2024, ne ratez pas la première édition de Tokyosaï, où l’esprit de l’art et l’esprit du festival se rencontrent, pour vous offrir des moments magiques !
Est-ce que vous voulez découvrir Tōkyō comme vous ne l’avez jamais vu ? Avez-vous envie de connaître la scène artistique tokyoïte ? Julien Sato et Axelle Munier du Studio Créatif Sato et la Galerie homonyme ont décidé de répondre à ces questions. Travaillant entre Paris et Tokyo, le duo promeut les artistes japonais renommés et émergents de la scène japonaise en France.


© Tokyosaï – Les fondateurs du festival Julien Sato et Axelle Munier
Entre installations d’art, deux nocturnes, un pop-up store et une grande variété de street food japonais, vous pourrez savourer pour quelques heures l’effervescence de Tōkyō : la ville dédale.
Les installations proposées touchent plusieurs domaines artistiques : de la photos à la sculpture, et de la mode à la peinture ! Les organisateurs ont pris en plus soin à ce qu’il y ait une représentativité égale des exposants hommes et femmes, afin de nous livrer une expérience plus complète.
Dans les installations, nous pouvons retrouver plusieurs artistes de la scène tokyoïte. Parmi eux, il y a Yuni Yoshida (吉田ユニ*), photographe qui nous plonge dans un univers surréaliste en explorant le concept d’espace, de distorsion et de juxtaposition. Elle a travaillé pour de grandes marques, telles que la célèbre Shiseido. Du côté photographie, nous avons également Mami Kiyoshi (清真美), qui est une photographe japonaise installée en France depuis 2003. Au festival, découvrez son projet New Reading Portraits, dont le but est de mettre l’accent sur l’individualité et la pluralité de l’humanité chez les personnes qu’elle rencontre.
© Tokyosaï – Oeuvre du début et fin : Mami Kiyoshi. Oeuvre du milieu : Yuni Yoshida
Dans le domaine de l’art graphique, Tokyosaï nous propose Yamanote Yamanote (山手線), qui est un projet de Julien Mercier et Julien Wluff. Ils sont deux graphistes suisses qui vivent au Japon et qui ont décidé de réaliser une série d’affiches pour chaque gare – elles sont 30 – sur la ligne de train Yamanote.


© Tokyosaï – Yamanote Yamanote
Le courant Néo Pop Art* est représentée par Takeru Amano (タケル天野) et Obana Kenichi (尾花健一). Le premier peint de fleurs à la bombe sur les murs des piscines locales, en utilisant des sujets classiques, philosophiques et mythologiques, en mélangeant l’esthétique néo-pop et humoristique. Le deuxième artiste crée des dessins et des sculptures inspirées de la vie de gens, du folklore et de la culture pop japonaise. Elle emploie des personnages masqués, symbole d’anonymat, pour conter ses œuvres reflétant l’absurdité de ce monde.


© Tokyosaï – De gauche à droite : Takeru Amano & Obana Kenichi
La fusion d’art et de textile est présentée par Kota Kawaï (コウタカワイ), designer du textile. Il est célèbre pour son Ethical Consumption Chair, qui met l’accent sur les concepts de production et de consumérisme. Il a obtenu en 2021 le Mavericks 2021 Award pour sa vision pionnière dans plusieurs domaines. Ne perdez pas l’occasion de voir les grandes installations de Auto Moai. Artiste de dessins en noir et blanc au début de sa carrière, après sept ans de ses débuts, il se met finalement à la réalisation d’œuvres tridimensionnelles.


© Tokyosaï – De gauche à droite : Kota Kawaï & Auto Moai
Après les installations, nous avons une excursion dans l’univers créatif numérique de Tōkyō. Avec une sélection de 12 artistes, nous découvrons leurs explorations avec différents médiums et outils d’une façon qui leur est propre. Parmi eux, on retrouve Emi Kusano (草野絵未). Elle est possiblement l’une de personnalités qui incarne le plus les différentes facettes de Tōkyō : artiste, chanteuse, auteure-compositrice et entrepreneuse, elle a co-fondé le projet NFT Shinsei Galverse. Elle est connue pour son style rétro-futuriste et pour l’utilisation de l’intelligence artificielle.

© Tokyosaï – Emi Kusano
Kazuhiro Aihara (相原一博) explore quand à lui les textures numériques originales, les coups de pinceau et les palettes de couleurs. Mais il y a également des artistes qui travaillent le motion design, en créant des univers pop et surréaliste comme Kota Yamaji (ヤマジコウタ), ou bien Kaoru Tanaka (田中薫) qui appartient au courant de l’art génératif.


© Tokyosaï – De gauche à droite : Kota Yamaji et Kaoru Tanaka
N’oublions pas les foodtrucks et les concepts stores du magazine Tempura, avec la collection des Sofubi (ソフビ), créer par plus de 50 artistes ! Ce sont des jouets en vinyle crées autour des années 70-80. Le Café Shiba, le restaurant Doki Doki et la Maison du saké vous offriront également un voyage gustatif et immersif sur la nourriture en vogue à Tōkyō.

© Tokyosaï – Sofubi
La musique est également à la Une avec deux nocturnes. S’inspirant des kobako (小箱), les petits night-clubs japonais de la capitale, il y aura deux soirées opérées par le label Cabaret Recording avec DJ Masda et ERIS !


Enfin, il y aura également une chasse au trésor artistique, dont les règles ne seront dévoilées qu’au festival !

© Tokyosaï – Excalibur
Qu’attendez-vous ? Vous voulez connaître l’une des milliers de facettes de Tōkyō ? Vous voulez vous perdre entre les néons et le numérique de la capitale nippone ? Tokyosaï vous attend !
INFOS PRATIQUES :
Du jeudi 1er au dimanche 4 Février 2024
Jeudi avec nocturne : 11h – 22h
Vendredi : 11h – 20h
Samedi : 10h – 19h + Soirée DJ : 19h – 00h
Dimanche : 10h – 19h
Dernière entrée 1h avant la fermeture
Aux Magasins Généraux
1 Rue de l’Ancien Canal, 93500 Pantin
Métro ligne 5
Tarifs Plein : 12€
Tarifs Réduit : 7€ / -18 ans, étudiants, demandeur d’emplois
Par Paolo Falcone
Image de couverture : © Tokyosaï – Kota Yamaji
* Rappel aux lecteurs : en japonais, le nom de famille est en premier, suivi du prénom.
* Le courant Néo Pop Art, trouve son origine dans les années 80-90, et intègre des éléments culturels du quotidien.