Vous n’avez pas d’idées pour les cadeaux de Noël ? Offrez des coffrets DVD – pour la première fois en UHD 4K – de MISUMI Kenji et de Bong Joon Ho.
La saison des festivités arrive. Les personnes s’empressent donc d’acheter leurs derniers cadeaux pour Noël, avant de plonger dans les rituels de repas, repos et doux sommeil pendant que le froid fait rage dehors.


Vos proches sont amateurs de films ? Quoi de mieux de leur offrir deux coffrets sur le réalisateur japonais MISUMI Kenji et le réalisateur coréen Bong Joon Ho.

© Archive Daiei, Ichikawa Raizo, Misumi, Tuer
MISUMI Kenji (1921 – 1975) est considéré comme un meisho ou bien « petit réalisateur », en opposition aux kokyosho, les grands maîtres. Il vit une vie turbulente, à cause de la Seconde guerre mondiale, où il se retrouve prisonnier en Mandchourie. Une fois libéré, il commence à travailler pour le studio cinématographique Daiei, dont les productions se concentrent surtout sur l’esthétique des films. D’ailleurs, MISUMI fait ressortir son côté esthétique grâce au cadrage poétique qu’il donne à ses films. Cet aspect narratif s’appelle en japonais jidai-geki, qui est traduit par Robin Gatto par « film en costume japonais ». A ce type de narratif se lie non seulement le côté poétique, mais également la critique de la société moderne post guerre : une société frivole, imprégnée d’illusions. Ce n’est pas un hasard que les héros de films de MISUMI ne le sont pas forcément, car en eux réside une lutte intérieure constante, entre cette vie moderne et la vie passée.

© Archive Daiei, Ken-ki
Dans le coffret, vous pourrez visualiser quatre de ses films : Zatoïchi, le masseur aveugle (1962), Tuer (1962), Le Sabre (1964) et La Lame diabolique (1965). En complément, vous aurez également le livre inédit de Robin Gatto, un documentaire intitulé Kenji Misumi, Au fil du sabre, une présentation du film Zatoïchi par MIIKE Takachi et quatre entretiens avec Fabien Mauro, qui nous dévoile les secrets du réalisateur japonais.
© Archive Daiei. Dans l’ordre d’apparition : Zatoïchi, Tuer, Ken et Ken-ki
Nous passons maintenant du Soleil Levant au pays du Matin Calme, où en 2008 Bong Joon Ho (1969) nous a délecté avec son film The Host. Nous faisons un saut dans le passé du réalisateur de Parasite (2019), pour voir un film où se mêle l’aspect familiale et la science fiction. A Seoul, au bord d’une rivière, Gang-du tient un petit kiosque de friandises, et y vit avec sa famille. Un jour, soudain, un monstre surgit. Le spectateur connait dès le début la raison de ce monstre, et suit l’histoire de Gang-du et de la famille Park, bouleversés par cette arrivée. Entre l’importance attachée aux proches et celle de forger un lien avec les autres, avec l’imaginaire de ce monstre qui enlève Hyun-seo, la fille de Gang-du, vous suivrez la famille Park dans leurs péripéties pour la retrouver. C’est grâce à ce film que Bae Doo-Na devient renommée en Corée du Sud.
© The Host, Bong Joon Ho
En complément avec le coffret, vous aurez le storyboard trilingue complet, pour mieux vous immerger dans la construction de l’histoire. Vous aurez également une Histoire de famille, un documentaire exclusif sur The Host 15 ans plus tard, réalisé par Jésus Castro. Enfin, vous aurez également plein de bonus comme la masterclass de Bong Joon Ho au Grand Rex en février 2023, à la description minutieuse de chaque élément du film, dont par exemple la famille Park, la création et la psychologie du monstre, et les scènes coupées.


© The Host, Bong Joon Ho
Après le gros repas de Noël, immergez vous dans le monde de ces deux réalisateurs uniques, et laissez vous emporter par leurs réflexions indirectes sur la société.
Infomations pratiques :
Prix coffret Misumi : 70 euros
Prix coffret The Host : 69.99 euros
Disponible sur : Amazon et Fnac
Par Paolo Falcone