Durant tout le mois de décembre, tel un calendrier de l’avent / journal de bord, nous allons suivre leur voyage de 2022 au Japon. Premières activités ludiques Père-Filles
Nous commençons l’après-midi par une visio avec Sarah, mon épouse (et accessoirement la mère de Soledad et Esperanza) qui est en transit à Istanbul pour nous rejoindre. Elle accuse 2 heures de retard à cause d’un -18 °C à Paris qui nécessite qu’elle coure entre les deux vols pour ne pas rater sa correspondance en traversant littéralement l’aéroport de part en part en un temps record.
Première activité, la moins intéressante d’entre toutes : une chasse au trésor un peu particulière à la recherche de toilettes dans un quartier que je connaissais que très peu. Mais au Japon, ce genre de difficulté se balaie d’un revers de main surtout dans un quartier comme Akihabara où il est aisé de trouver un centre commercial.
Une fois prêtes, les vraies animations commencent. Comme des enfants qui se respectent, nous tentons un début de shopping dans le quartier électrique, mais les enfants, du fait de leur jeune âge, connaissent très peu la culture japonaise à l’exception de Pokémon™ ou les produits dérivés du studio Ghibli, ce qui est assez rare dans ce quartier.

Nous optons pour un loisir qui forcément leur plaira : les gachapon ! Et voici deux enfants heureuses de pouvoir dépenser leurs sous et repartir avec leurs personnages préférés. Elles découvrent pour la première fois Anpanman, ce super héros à la tête de pain de mie typiquement japonais dont elles raffolent !

S’en suivra une virée dans un Game Center où Soledad et Esperanza useront du marteau pour dégommer des crocodiles à la pelle.


Elles s’extasieront devant des jeunes Japonais qui joue à des jeux bizarres à une vitesse déconcertante.
Mais leur plus grande découverte est le non moins célèbre Taiko no Tatsujin, ce jeu typiquement japonais où vous essayer de suivre le rythme à la mode de Just Dance, mais cette fois-ci avec des baguettes sur tambour traditionnel.

Tokyo Station by night
En sortant du Game Center, nous avons la curieuse surprise de voir qu’il fait déjà nuit.

C’est le moment idéal pour rejoindre la gare centrale de Tokyo pour découvrir les illuminations de Noël.



Nous sommes étonnés de rencontrer des dizaines de couples en tenue de mariage occidental réalisant des séances photos dans un froid glacial, sous les ordres d’un chef d’orchestre photographe millimétrant chacune de ses interventions.



Je passerai sur le fiasco du Pokémon™ Center minuscule caché dans un labyrinthe de la gare Centrale de Tokyo. Entre les deux filles râleuses, car elles ont cavalé toute la journée à pied, et Esperanza qui demande des pauses de 30 secondes toutes les cinq minutes… c’est un enfer sur Terre.


Rappel : Bien penser à avoir de la nourriture et de l’eau ainsi qu’un porte-enfant pour faciliter nos déplacements en fin de journée.

Nous retournons à Jimbocho pour dîner, si tant est que nous réussissions à trouver le bon quai pour rejoindre notre arrêt. Arrivés aux abords de l’hôtel, je propose aux filles d’aller au restaurant, mais Soledad préfère manger dehors comme le midi.
Nous voilà comme trois sans-abri dans le froid sur le bord d’un trottoir partageant un super repas et un riche moment père-filles qu’elles ne risquent de ne pas oublier : « C’était bien le repas sur les marches devant le petit magasin ».

Après les douches et le coucher des enfants, me voilà parti pendant quelques heures dans le tri des photos, la gestion des réseaux sociaux et perfectionner la première journée à venir avec leur mère.
Par Dewi Marti de Objectif Japan