Au Japon, dans les manga, il est souvent fait mention de « clubs » dans les écoles (les véritables otaku comprendront la référence). Et nous retenons souvent les plus farfelus ou les plus exotiques. Mais ici, il s’agit de koto, un instrument de musique imposant, peu pratiqué par la jeunesse. Ça a éveillé notre curiosité !
Dès les premières pages de l’œuvre, nous sommes les spectateurs d’une course contre la montre : c’est la rentrée scolaire, et Takezô doit trouver impérativement des membres pour rejoindre son club de koto, au risque de voir celui-ci fermer définitivement. L’instrument étant fortement déprécié et raillé par ses camarades, Takezô subit les remarques acerbes et les quolibets, se faisant même appeler « princesse »…
Un nouvel arrivant fait son apparition au même moment dans l’école, mais il traine derrière lui une sacrée réputation, palmarès entaché par des rumeurs le hissant au rang de délinquant confirmé… Et il est difficile de se forger une autre opinion tant KUDÔ agit comme un voyou, recourant plus à ses points qu’au dialogue.
Lorsque ce dernier voudra rejoindre le club de koto, il n’est donc pas surprenant que Takezô refuse son inscription, arguant qu’il ne peut accorder sa confiance à quelqu’un pour qui la violence est le seul moyen de communication. En effet, qu’est-ce qui le différenciait des brutes qui le harcelaient déjà au quotidien ?
Or, peu à peu, les deux garçons, l’un plutôt introverti et empathique, et l’autre un peu de type bêta turbulent, vont apprendre à se faire confiance. Mais « la voie du koto » n’est pas de tout repos, surtout lorsqu’un troisième membre demandera à intégrer leur club. Et ce que l’on peut dire, c’est que ce n’est pas la modestie qui l’étouffe !
Informations :
Auteur : AMU — SAKURA Amyû
Éditeur VF : Akata
Parution : 5 janvier 2023
Prix : 6,99 €