Dans le cadre du festival Animasia, les 9 & 10 octobre 2021 , Japan Magazine s’associe à l’agence Lenno pour vous faire découvrir des plats japonaises !
Il est un territoire qui dévoile la prestance des grands univers et la majesté des symboles. La région de Yamanashi est un miroir de la culture japonaise proposant des espaces ruraux colorés, des lacs iridescents et la posture immuable du mont Fuji. La simplicité des lieux côtoie sans ambages la suprématie des éléments et les beautés d’un riche terroir.
Aussi, il est tout naturel de trouver une spécialité locale appétissante, révélant tous les attraits de sa région, un washokuzen (和食膳) typique : le hōtō-nabe.
Il est tout à la fois, une soupe, un ragoût, une fondue… Littéralement « pot de nouilles chaud », le hōtō-nabe fait partie de la grande famille des nabemono (鍋物). À la fois simple et nourrissant, savoureux et roboratif, les éléments nourriciers s’y assemblent de manière picturale, évoluant au gré des saisons. Il mijote allègrement les aliments selon les envies de chacun, réchauffant au final le corps quel que soit la saison.

D’après une légende, un seigneur de guerre de la région, nommé TAKEDA Shingen, aurait rendu célèbre ce plat, car ses soldats avaient l’habitude de manger des nouilles hōtō avant chaque bataille pour prendre des forces.
Traditionnellement présenté dans un pot en fonte, ce plat assemble des nouilles plates, mijotées dans un bouillon, nourris de légumes, voire de tofu ou de viande de porc. Les nouilles sont plus épaisses, moins fermes et plus plates que les udon (饂飩), assurant un moelleux en bouche fort appréciable. Elles gagnent en sapidité car elles sont cuites dans un bouillon dashi (出), à base de poissons et d’algues, agrémenté de miso (pâte fermentée à base de soja, de riz, de ferment koji et de sel), de sake et de mirin (味醂), un sake sucré très doux.
Les légumes s’impliquent en prolongeant dans le temps le plaisir de saveurs variées marquées par le rythme des saisons. Ainsi, le plat s’anoblie çà et là de poireau, de carotte, de chou nappa (chou chinois), de taro, de patate douce, ou encore de poivrons verts (南瓜 kabocha), de chrysanthèmes comestibles (春菊 shungiku), de champignons bancs (榎茸 enokitake).
Selon les goûts, le plat s’enrichit de protéines avec du tofu frit (油揚げ aburaage) et/ou de viande de porc finement tranchée. Du shichimi-togarashi (七味唐辛子), un mélange épicé composé de piment rouge, de zeste de mandarine, de graines de sésames, de pavots, de chanvre, de nori et de sanshō, le fameux « poivre du Sichuan », peut être rajouté à la préparation.
Le hōtō-nabe est un plat complet qui mérite assurément sa place dans la gastronomie nipponne !
Wow comme ça a l’air bien 🙂
délicieux