Alors que nous étions en voyage entre Hamada et Kita-Kyushu, nous nous sommes arrêtés 4 h-5 h à Yamaguchi, localisée dans la préfecture éponyme. On vous raconte nos visites !
Une demi-journée à Yamaguchi
Lorsque nous arrivons à la gare de Yamaguchi, nous déposons notre backpack dans un coins lockers, et sautons dans un taxi afin de nous rapprocher de notre première visite : le Jōei-ji. Il s’agit d’une vieille structure en bois donnant sur un magnifique jardin arboré, au centre duquel trône un étang. Après avoir parcouru le sentier faisant le tour du jardin, puis d’avoir admirer la vue depuis le corridor de la bâtisse, nous avons rejoint à pied le sanctuaire Yamaguchi Gokoku, où nous avons pu profiter des lieux qui étaient déserts. Nous avons ensuite dirigé nos pas vers le sanctuaire Imahachimangu. En chemin, nous avons remarqué que les plaques d’égout avaient changé, passant d’un motif rappelant le festival de lanterne de la ville à une… parabole !
Le sanctuaire Imahachimangu est notre petit coup de cœur, car son allée est agrémentée de statues de cheval. Nous fûmes également accueillis par une musique enivrante habituellement jouée lors des cérémonies religieuses ou certaines représentations de noh, déversé par un haut-parleur discret, ce qui est venu compléter notre expérience.
Notre prochaine visite fut ensuite le Rurikō-ji et sa pagode à cinq étages, qui était malheureusement en rénovation au moment de notre passage. Le temple pour sa part est visité par des personnes souhaitant majoritairement faire des vœux en rapport avec la santé. Des plaques votives — ema — sont disponibles à l’achat : pour faire partir le mal, il suffit alors d’écrire les maux qui nous accablent, puis de « décliper » le kanji rouge inséré dans le bois, de le placer dans une boîte prévue à cet effet, puis d’accrocher la plaque sur le mur avec les autres. Le kanji sera plus tard brûlé par les moines.
Nous avons ensuite fait un tour au sanctuaire Yamaguchi Daijingu, qui fut une agréable découverte. Nous y apprîmes alors que la structure était reconstruite, comme le sanctuaire d’Ise, tous les 20 ou 30 ans. Contrairement aux lieux sacrés d’Ise ou du sanctuaire d’Atsuta à Nagoya, nous avons pu contempler de tout notre saoul leurs magnifiques silhouettes.
Nous nous sommes ensuite dirigés tranquillement vers la gare pour reprendre notre voyage…