Durant tout le mois de décembre, tel un calendrier de l’avent / journal de bord, nous allons suivre leur voyage de 2022 au Japon. Balade Tokyoïte entre Yanaka et Nezu.
Réveil très dur ce matin : les corps sont endoloris par la marche montagnarde de la veille. Un reste de grippe, une toux persistante et douloureuse pour certains… La mise en marche est très difficile.
Soledad est râleuse ce matin et ne souhaite pas bouger aujourd’hui. Nous avons eu bien fait d’alléger le programme ces derniers jours. Heureusement, nous avons prévu un programme assez reposant et ludique aujourd’hui.
Après un long petit déjeuner requinquant à l’hôtel, nous nous apprêtions à partir quand la gérante de l’hôtel nous demande l’assistance pour aider un Français ne parlant ni la langue de Shakespeare ni le japonais. Sarah se lance corps et âme dans un dialogue à trois entre la gérante et le touriste français.
Résultats : nos enfants se sont vu offrir un verre de jus de fruits chacune en dédommagement du temps passé pour les aider. Mais l’hospitalité ne s’arrêtera pas ce jour-ci : des boissons seront servies à Soledad et Esperanza à chacun de nos petits déjeuners jusqu’à la fin de notre séjour. Nous aurons la bonne surprise à notre retour ce soir de découvrir un yukata chacun en présent sur nos couchages.
Les corps et les cœurs ragaillardis par une telle gentillesse, nous partons en quête du quartier historique de Yanaka en métro.
Sur le chemin, nous vivons encore une belle aventure avec une passagère japonaise qui échange avec nous quelques politesses, dans un français quasiment parfait sans accent, contre une longue vue miniature en présent à Esperanza.
Comme en 2017, nous aurions pu visiter le cimetière de Nippori et ses temples, ainsi que Fabric Town en quête d’étoffes ou d’accessoires originaux, mais nous préférons économiser nos forces.
Nous arrivons aux abords de l’avenue commerçante Yanaka Ginza, avenue traditionnelle aux échoppes et aux habitations d’époque laissant penser à Kawagoe ou aux airs du Sanctuaire Suga à Yotsuya qui a inspiré le film Your Name.
Non loin de là, après une balade dans les rues traditionnelles rejoignant le quartier Nezu, le sanctuaire Nezu-jinja arbore ses fières couleurs d’automne. Nous nous croyons téléportés à Kyoto au Sanctuaire FushimiInari mais leurs torii se sont miniaturisés avec la distance.
Ueno Park
Aux alentours de la mi-journée, après avoir flâné pendant toute la matinée dans les rues de la ville, l’immense parc Ueno nous fait face.
Nous faisons l’impasse sur la visite du vieillissant du Zoo de Ueno à la mauvaise réputation, nous risquerions d’être déçu connaissant le Zoo de Beauval, et surtout nous ne souhaitons pas que nos enfants soient tristes des conditions de vies des animaux. De plus, nous souhaitant que nos enfants gardent l’image la plus positive qu’elle soit, sachant que Soledad idolâtre le caractère sécuritaire car elle peut laisser ouvert ses sacs sans les surveiller ni mettre de cadenas partout où nous allons.
Outre la végétation aux couleurs automnales, ses temples et ses larges allées boisées, l’étang Shinobazu d’Ueno qui a l’origine accueille des milliers de nénufars doit laisser la place à une forêt immergée de brindilles jaunâtres qui contraste avec les buildings du quartier.
Soledad et Esperanza préfèreront les jeux d’un parc pour enfants pour se défouler et jouer entres elles le temps d’un instant.
Par Dewi Marti de Objectif Japan